Retour sur le déroulement de la journée :
"Après l'Assemblée générale ordinaire avec les adhérents, nous accueillons en fin de matinée nos partenaires pour échanger sur la place de l'Agriculture Biologique en Saône-et-Loire et les activités du GABSeL menées en 2018. Avec 354 fermes bio au 31 décembre 2018, les surfaces en bio affichent encore une croissance à 2 chiffres, même si elles ne représentent que 2,5% de la SAU en Saône-et-Loire, et 5,5% des exploitations. Un état des lieux des conditions de production et de commercialisation est fait pour chaque filière. On retient une année climatique 2018 exceptionnelle et compliquée pour les agriculteurs. Concernant la filière maraîchage, des premiers échanges ont lieu sur la commercialisation en circuits courts et les difficultés pour les maraîchers d'approvisionner la restauration collective. Il semble aujourd'hui vraiment nécessaire de structurer et d'organiser la production localement. Avant de poursuivre ces échanges, un repas bio est partagé entre adhérents et partenaires autour d'une grande tablée.
L'après-midi est consacrée à différentes présentations sur le thème de la transformation et la commercialisation des produits bio.
Anya Bellali, chargée de mission Restauration collective à BIO BOURGOGNE nous présente comment se structure ce marché. "Plus de produits bio en restauration collective, c'est possible. Et le réseau bio peut y contribuer !" nous prouve-t-elle par sa présentation.
Elle met en évidence une augmentation de la demande en produits et repas bio, renforcée par loi Egalim qui demande 20% de produits bio en RC. Le réseau bio doit accompagner cette évolution. Cela passe par la structuration d'une offre locale adaptée, par l'accompagnement des cuisiniers, des convives... La force du réseau et de pouvoir être porteur de lien entre les différentes structures et acteurs de la restauration collective.
Vincent Lagré, chargé de projet commercialisation à BIO BOURGOGNE, nous présente à son tour la plateforme Manger Bio Bourgogne Franche-Comté. Ce que l'on retient ? Nous devons structurer l'offre de production bio pour approvisionner au mieux la restauration collective, dans une démarche coopérative et éthique. C'est ce à quoi nous travaillons avec la création de la plateforme Manger Bio, qui viendra rejoindre le réseau de plateformes similaires existantes en France (mbim)
Nous accueillons ensuite les porteurs de projets :
- du laboratoire de transformation agro-alimentaire dans le Clunisois : Marie Fauvet, chargée de projet
- de l'abattoir de proximité dans le Clunisois : Alex Grozellier, co-président de l'association
- de l'abattoir de volailles dans le Charolais-Brionnais : Philippe Folleas, président de l'association.
L'assemblée est très intéressée par le thème et les projets présentés. Nous clôturons cette Assemblée Générale par un verre de l'amitié et les échanges se poursuivent ! "
Morgane Le Bris, animatrice du GABSeL
Qu'en a dit la presse ?
"Un coup d'accélérateur sur le bio" (le JSL, 16.03)
"Une filière portée par des projets" (l'Exploitant Agricole, 22.03)