La filière porcs bio a connu une seconde phase de fort développement entre 2016 et 2019, après une première entre 2008 et 2012 au cours de laquelle la production avait presque doublée.
Fin 2018, on dénombrait, en France, 12 124 truies reproductrices conduites en bio (dont 1 000 en conversion), soit 1,3 % du cheptel de truies français. 40 % d'entre elles sont élevées dans le Grand-Ouest (Pays-de-la-Loire, Poitou, Bretagne). La Bourgogne-Franche-Comté n'arrive que bien derrière avec ses 1 135 truies et ses 6 594 porcs engraissés en 2018.
Nombre d'exploitation et cheptel truies - 2005-2018 - Agence Bio
Évolution des abattages de porcs bio de 2005 à 2018 - InterBev Inaporc
En systèmes bio, l'alimentation des porcs constitue environ 80 % du prix de revient des animaux. Par conséquent, la maitrise du poste alimentaire est primordiale dans la réussite de ces élevages. De se fait, les éleveurs doivent être optimiser les pratiques d'élevages, favoriser le bien-être des animaux et veiller à la qualité de l'alimentation afin d'accroitre l'efficacité alimentaire des animaux tout en répondant aux attentes des consommateurs.
La production avicole biologique est une filière en expansion.
Entre 2007 et 2017, les effectifs en volailles de chair et poules pondeuses ont été respectivement multiplié par 2,1 et 2,4 en France. Fin 2018, après un croissance annule de 31,3% on dénombrait 6,6 millions de poules pondeuses sont bio répartis sur 2027 élevages (+14% d'atelier). Plus de 10 % du cheptel de pondeuses français est en bio.
La Bourgogne reste une zone de production secondaire mais connait la même dynamique. Fin 2018, on y dénombrait 68 ateliers de poules pondeuses et 31 ateliers de volailles de chair.
Cette forte croissance du marché bio est la preuve que le cahier des charges de l'agriculture biologique permet de répondre aux attentes sociétale concernant l'élevage, en garantissant :
Et face au risque "d'industrialisation" de la filière, le Réseau Bio préconise des systèmes cohérents en limitant le nombre de poules et volailles de chair par bâtiment et par ferme, et en renforçant l'obligation de "lien au sol" à l'échelle de chaque ferme.
Pour les éleveurs en projet d'installation ou de diversification, en conversion ou déjà en agriculture biologique, BIO BOURGOGNE vous conseille et vous guide. Pour cela, nous proposons régulièrement :