L'association Générations Futures a comparé les pesticides homologués en conventionnel et en bio sur la base de leur toxicité intrinsèque et des quantités vendues. Résultats : « il n'y a pas photo ».
Retrouvez l'infographie ici.
Principales conclusions :
- Le nombre de substances problématiques utilisées en agriculture biologique est très restreint et se compte sur les doigts de la main.
- Les tonnages en bio des substances les plus préoccupantes (CMR) sont très faibles. De plus, ces substances peuvent être utilisées en agriculture conventionnelle (l'inverse n'étant pas vrai).
- Pour rappel, le fondement de l'agriculture biologique est la prévention et l'appui sur l'agronomie pour éviter le recours aux intrants. La recherche d'alternatives est active en agriculture biologique pour remplacer certaines substances problématiques. La bio n'attend pas l'interdiction pour trouver d'autres solutions, comme le montre par exemple la conception précoce de projets de recherche pour trouver des alternatives au spinosad.
- Les substances utilisées par l'agriculture conventionnelle sont très fréquemment préoccupantes. S'il ne fallait retenir qu'un seul chiffre, ce serait celui des ventes de substances conventionnelles classées CMR (cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques) : 28% ! Pour l'agriculture biologique, ce ne sont que 0.06% des substances utilisées qui sont CMR (et encore sans classement officiel à ce jour),soit une proportion 466 fois inférieure à celle de l'agriculture conventionnelle !
Retrouvez une autre infographie de l'agence bio ici.